Mon ami Alain Diab m’envoie de Bangui cette courte méditation sur la mort de Bachir, le jeune Centrafricain égorgé, puis jeté devant une mosquée, dont le meurtre a servi de détonateur à la dernière flambée de violence :
« Bachir, est l’aîné de la famille. Orphelin du père, sa maman Aichatou a les enfants à charge. Pour les élever elle vend des légumes installés sur des planches en bois sur la place du marché central Kokoro du KM5 où la salutation « as-salam alaykom » côtoyait, autrefois, le « mbi bara mo[1] » au quotidien. Lire la suite